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    Presse

     

     

     

     Paco est épileptique. J'ai souvent été impressionée par ses crises, c'est pourquoi j'ai jugé bon de mettre cet article.

     
    Les crises d’épilepsie

     

    Les crises d'épilepsie sont des manifestations fonctionnelles de perturbations cérébrales électriques. Elles sont dues à des décharges électriques paroxystiques excessives de certains neurones situés soit dans certaines zones seulement, soit dans le cerveau tout entier.

    Les crises partielles simples ne sont pas accompagnées de perte de connaissance. On constate, par exemple, qu'un membre a des mouvements saccadés pendant un moment ou que la tête du chien dodeline de haut en bas ou de droite à gauche ou encore que certains muscles de la tête ou d'un membre se contractent rythmiquement. Les complexes qui peuvent leur faire suite se font sur le chien inconscient qui salive abondamment, essaye d'attraper une mouche qu'il est le seul à voir, aboie ou hurle, se lèche et mastique par exemple.
    1. Des crises spectaculaires

    Les crises d'épilepsie généralisée primaire surviennent brutalement sans signe précurseur autre qu'une phase au cours de laquelle, parfois, le chien joue moins, aboie davantage, reste près de son maître, puis devient anormalement agité et peureux, gémit, renifle, salive, vomit. Dans 80% des cas, ces crises sont commencées par une contraction de tous les muscles à la fois, l'arrêt bref de la respirtion, une perte de connaissance, la chute de l'animal sur le sol. Ensuite, le chien étend ses membres antérieurs, s'arqueboute le regard fixe et les pupilles dilatées. Il claque des dents, salive abondamment, urine et fait ses selles sous lui. Cette phase dure effectivement quelques secondes à cinq minutes qui paraissent très longues.

    Dans les minutes ou les heures qui suivent, quelques chiens ne semblent pas savoir où ils se trouvent, d'autres se comportent tout à fait normalement.

    Les causes les plus probables des crises d'épilepsie généralisée sont génétiques et concernent certaines lignées de Labradors, Beagles, Cockers, beaucoup d'autres, ayant leur première crise entre 6 mois et 3 ans, de sexe mâle, avec un cerveau anatomiquement normal.

    Les vétérinaires ont remarqué que certains facteurs déclenchent des crises chez certains chiens comme la fièvre, l'excitation sexuelle, un stress émotionnel, la nervosité du chien lui-même ou de son entourage, le jour de la semaine, les bruits forts, les changements de milieu ou de vie.
     

    2. Que faire en cas de crise ?

    Une crise dépilepsie est toujours très impressionnante. Gardez votre sang froid et sachez qu’un animal ne meurt pas après une crise.

    Veillez à ce que le chien ne se fasse pas mal et ne se cogne pas la tête contre un meuble en ayant ses convulsions, qu’il ne bascule pas dans le vide s’il est sur une corniche, qu’il ne se noie pas si la crise survient quand il est dans l’eau.

    Certains vétérinaires recommandent d’éteindre les lumières ou de fermer les rideaux en arrêtant la télévision ou la retransmission d’un match de football.

    Notez la date et l’heure de la crise pour que le vétérinaire puisse explorer une fréquence de réapparition et évaluer l’efficacité du traitement en cours qu’il est le seul à augmenter ou à modifier s’il l’estime préférable.

    De toute façon, l’absence totale de nouvelle crise est rarement obtenue. On doit s’estimer content si les crises surviennent moins souvent, en particulier s’il n’y en pas plus d’une tous les deux mois, si elles sont moins dramatiques et moins longues.

    3. Importance du début du traitement

    Quand les premières crises arrivent chez un chien de moins de 2 ans et si elles sont rapprochées, il est fréquent d’avoir certaines difficultés pour équilibrer l’animal malgré la profusion d’excellents médicaments dont les vétérinaires connaissent les immenses avantages.

    Par contre, les chiens qui ont eu leurs premières crises à un âge avancé et un faible nombre de crises avant qu’un traitement soit mis en place sont ceux qui ont les meilleurs résultats.


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